Débarquement immédiat dans Mystery [PV: Oz]

Je n'avais rien emporté;rien. Je commençais juste à flipper. J'avais tout quitté, sur un coup de tête. Je voulais m'éloigner du sang que j'avais versé, des larmes que j'avais faites coulé et de cette panique que j'avais moi seule causée. Je pris le temps de détailler mon arrivée dans le centre ville par la fenêtre crasseuse du bus. Les grands immeubles semblaient être les plus malfamés du monde mais je m'en fichait. J'avais l'habitude de la misère pour avoir vécu avec elle des années durant. Le chauffeur sifflotait à travers les notes de la musique de sa radio. Radio, qui vieille et à moitié cassée, ne fonctionnait pas bien du tout, et ne laissait entendre qu'une vague mélodie raillée. Je pus enfin apercevoir un arrêt de bus complètement vandalisé certes, mais arrêt tout de même. Je me levai, me hissai dans l'allée et attendis que le chauffeur stoppe son engin pour descendre. Les souffles du car résonnèrent et la porte s'ouvrit à la lenteur d'un escargot. Quand je fis des adieux au vieil homme qui conduisait, je ne compris pas pourquoi il m'avait répondu "bonne chance !". Cette ville était-elle si horrible que cela ? Si on se laisser happer par les légendes elle était hantée par des fantômes et habitée par vampire, démons et autres forces maléfiques. Je ne croyais pas à tout ça, même si je savais pertinemment que le pire m'attendait ici. L'ombre des hauts bâtiments surplombait l'avenue. Une vague sirène de police résonnait. Quelques personnes passèrent près de moi, l'air pressé de quitter cet endroit. Je fis un tour sur moi-même et soupirai. Je fourrai mes mains dans mes poches et aperçue qu'il me restait un paquet de cigarettes et mon briquet. J'allai m'adosser sur un mur tagué en songeant à ce que j'allais bien pouvoir faire. Un moyen de trouver de l'argent ? de dormir ? de me nourrir ? d'aller en cours ? ... de vivre ? Je voulais me persuader que j'allais survivre à tout ça, que je ne mourrais pas de faim dans un coin, sans avoir fermé l’œil depuis trois jours, pauvre, ignare et violée par la moitié de la population hystérique de Mystery. Des enfants coururent sur la route, manquèrent de se faire réduire en crêpe par un homme bedonnant au volant d'une camionnette défectueuse. Un groupe de jeunes de mon âge s'échangeaient de la drogue dans un coin, des femmes hurlaient après leur farandole de marmots, des hommes cuvaient leur alcool sur des marches d'immeubles. Ça craignait comme pas possible, et je commençais à me dire que j'allais bien regretter ma vie d'avant, aussi merdique soit elle. Je pris une clope entre mes doigts, l'alluma d'une flamme orangée jaillissant de mon briquet. Je soufflai la fumée doucement, recrachant mes doutes avec elle. Le nuage s'évapora et je remis ma cigarette entre mes lèvres, adossée contre l'immeuble, un pied calé sur une bouche d'égout et l'autre déposé sur le mur, laissant des traces humides. Oui, parce qu'en plus de cela, il pleuvait. J'avais un mal fou à fumer, et mes cheveux noirs me collaient à la peau. Alors que mes yeux cherchaient un point réconfortant à ma situation, ils s'arrêtèrent sur un garçon blond, chichement habillé, qui contrasté avec ce quartier pourri. Un jeune homme qui s'était égaré, tranchant le désastre de l'avenue par sa démarche élégante, ses cheveux d'or et sa tenue de noble. Je laissai une deuxième bouffée s'échapper de ma gorge, le gout de la clope m'envahissant la bouche. Je me remis à fumer en observant le garçon discrètement, tout en essayant de ne pas me faire remarquer par la bande de dealer qui semblait m'épier...

Après m'avoir visité mon pavillons,je voulus visité un peu Mystery en me promenant j'arriver dans un quartier malfamé...Pas mon genre du tout.J'essayais de retourner dans les quartiers plus fréquentables mais j'était un peu perdue,en déanbulant dans les rues,je finis par apercevoir une jeune fille aux cheveux noirs coupé courts.Une clope a la main et avec un petit air de canaille sur le visage.J'avoue que je me mit a l'espionner discrétement..enfin discrétement si on veut.Voyant qu'elle m'avait remarqué ,je finis par me placer devant elle et repoussant les mèches doré qui collait sur mon front a cause de cette pluie,je dit d'une voix amicale.
-Euh..bonjour.Je suis Oz Vessalius et vous ?

Tournant en rond désespérément, le garçon finit par traverser prudemment et à venir se placer devant moi. Au début, ça m'avait surtout surprise, d'un seul regard, je ne faisais pas vraiment amicale. Bon, d'accord, je devais toujours avoir l'air plus courtoise que les autres habitants de cette ville qui avait fini par vraiment me dégouter. Le garçon était un peu plus haut que moi, ce qui en soit n'était pas difficile puisque j'étais assez petite. Il repoussa délicatement des mèches blondes mouillées qui tombait devant son visage, dévoilant son regard d'un vert flamboyant.
- Euh..bonjour. Je suis Oz Vessalius et vous ?
Sa voix était amicale mais on sentait une petite pointe d’appréhension. Ma première fut de laisser s'échapper un petit rire. Je savais que les personnes distinguées vouvoyaient les gens sans arrêt, une chose que je n'aimait pas franchement venant des adultes, mais de voir un garçon de mon âge marquer ce respect me fis sourire malgré moi. Je repris ma cigarette et laissai courir les cendres dans l'air avant de se répandre sur le trottoir. Je la tenais loin de nous pour ne pas le gêner avec la fumée et lui fis un sourire amusé.
- N'a l'même âge donc tu peux m'vouvoyer tu sais ! Moi c'est Jill !
Je craignais bien de passer pour une racaille, ce qui en même temps était le cas, j'étais une fille des rues, je n'avais pas reçu d'éducation distinguée et bien en règle. Je devais jouer un sacré contraste avec lui, si différent. Deux milieux sociaux différents dont on voyait bien les distinctions. C'était pour cela que je m'étonnai encore de le voir m'adresser la parole. D'habitude, les personnes de son rang évitaient les mauvaises fréquentations, de basses classes, dont je faisais bien malheureusement partie. Même si j'étais née Marquise de la famille Williams le jour de ma naissance, le lendemain je n'étais plus rien qu'une orpheline, un nourrisson parmi les poubelles, un cri inaudible devant tant d'autres. Je commençais à trouver la bande de jeunes agaçant, et leur regard posé sur moi me dérangeait. Je n'étais pas à l'aise et me sentait très vulnérable, d'autant plus qu'ils semblaient s’intéresser à Oz, le jeune homme devant moi. Je me conditionnai déjà mentalement pour avoir la meilleure réaction possible si les choses s'envenimaient. Surtout que j'avais le don de me fourrer dans le pétrin. Je fis de nouveau un sourire au blondinet, en attendant qu'il réagisse à ce que je venais de dire, avalant un troisième bouffée...

Je fut supris mais gardais mon sourire.
-Si tu veut.Au fait tu compte t'installer a Mystery ?
Cette fille semblait un peu "voyouse" mais je ne suis pas du genre a juger les gens.
J'avais était élevé par mon oncle pour respecter tout les gens,mon père pensait évidement le contraire mais se n'était pas grave,lui ne comptait pas.Il ne m'avait pas éléver et ne m'avait jamais accordé d'importance,je suis sur qu'il est très content d'être enfin débarrasser de moi.

- Si tu veut. Au fait tu compte t'installer à Mystery ?
Sa question me cloua sur place. Comment pouvais-je lui dire ça... Non il n'y avait aucun moyen d'expliquer ma situation, et en plus je n'avais vraiment pas envie de le faire. J'aurais bien pu lui répondre quelque chose comme "Euh...en fait...euh...disons que c'est très compliqué...". Je lui aurais caché que je venais de m'enfuir de ma ville natale, que j'étais perdue ici, sans un centime, à la rue, seule. Bref, je ne pouvais pas lui dire tout ça. Je ne faisais pas une rencontre pour raconter ma triste vie qui figurait bien haut dans le palmarès de l'existence la plus merdique. Je ne me dégonflai pas, j'eus seulement un hoquet de stupeur, bloquée par la recherche d'une réponse bien établie.
- Et toi ?
Seul moyen pour échapper à la torture cérébrale qu'était de trouver un moyen rationnel de dire les choses, sans trop en dévoiler non plus était d'élaguer mon discours et de lui retourner la question sans attendre. Je fis un sourire crispé en espérant ne pas être trop brusque. Je tentais toujours d'oublier le groupe de racaille au coin de l'immeuble dont je sentais l'agitation...

-Moi ? Je suis déja installé et je compte bien resté.Au fait sa te dirait de venir chez moi ? il commence a faire nuit et si tu n'as pas d'endroit ou vivre viens chez moi.

C'était dans ma nature d'être sympa.Pas ma faute.De toute façon,une chambre d'amis sa sert a accueillir des amis nan ?

- Moi ? Je suis déjà installé et je compte bien resté.Au fait sa te dirait de venir chez moi ? Il commence a faire nuit et si tu n'as pas d'endroit ou vivre viens chez moi.
Wahou ! C'était quoi cet élan de charité imparable ?! Je dus vraiment paraitre surprise sur le coup. Je ne le connaissais pas et il ne me connaissais pas, nous nous croisions par hasard dans la rue et il m'invitait à habiter chez lui. Ce mec est dingue ! Peut-être qu'il l'était mais en attendant ça m'arrangeait bien. J'allais pouvoir dormir ailleurs que sur un banc dans un parc en grelottant de froid et manger quelque chose. Je lui fis un sourire ravi.
- Si...ça n'te dérange pas... Pourquoi pas ?
Je laissai tomber ma clope par terre et l'écrasai avec ma ballerine noire. Je relevai les yeux vers lui, puis tournai la tête vers les jeunes dealers qui s'étaient enfin décidé à bouger. Ils venaient vers nous, menés par un grand baraqué. Mon sang ne fit qu'un tour, je fis signe à Oz de ne pas bouger et partit dans la direction de la bande. Je fis exprès de passer au trvaers d'eux, marquant mon territoire et répondant à leur provocation. L'un d'eux -qui étaient cinq- fut tenter de me mettre une main aux fesses, mauvaises idées. Je lui prit d'un geste rapide le poignet, le saisissant fermement pour lui retourner le bras. Je le forçai à s'aplatir au sol puis exerçai une pression sur son bras jusqu'à entendre un bruit sec et un hurlement de douleur, l'os avait rompu. Un deuxième m'attrapa par derrière et fut reçu par un coup de coude dans l'estomac, incapable de respirer, il s'éloigna, courant, suffocant, hurlant. Il en restait trois. Le plus grand, le leader si vous voulez, s'approcha, et je l'attendais de pied ferme. Il reçu un poing monumental qu'il n'eut même pas le temps de parer. Il m’agrippa les épaules en m'insultant d'un juron que je détestais. Il était si près de moi qu'il ne fut pas difficile de balancer mon genou en avant pile à l'endroit qui fait mal. Je me reculai pour le laissai s'effondrer au sol en couinant. Les deux derniers semblaient hésitant, apeuré par la vue de leurs semblables étalés à terre par une fillette en à peine trente secondes. Je croisai les bras comme pour les attendre. Le premier fit un pas, pour me tester.
- Un pas de plus et pour vous c'est la mort.
Ma voix était froide, méconnaissable. J'entendais leur pensée d'ici: "Mais c'est qui c'te fille bordel ?!". Je n'eus pas de mal à les faire déguerpir par un haussement de sourcil qui accentua mon regard gris de redoutable "bastoneuse". Je les regardai s'éloigner en courant dans un soupir amusé. Je fis demi-tour, revenant vers Oz. L'une des racails goutant à l'averse martelant le sol tente de m'attraper une cheville et je shootai dans son bras comme dans un ballon, dégageant mon passage. Je rejoignis le blondinet comme si de rien était, un sourire aux lèvres.
- On y va ?

-Si...ça n'te dérange pas... Pourquoi pas ?

Et avant que je réponde elle était déja partit.Elle passa en plein milieu d'un groupe de garçons.Un d'eux en profita pour lui toucher les fesse,elle le massacra...et pas facon de parler.Après un autre massacre,un gars s'est même enfui.Elle en tapa un autre et les deux derniers reçurent un avertissement:
-Un pas de plus et pour vous c'est la mort.
Et les deux s'enfuirent....Ok je me promit de ne pas embêter cette Jill.
-On y va ?
Sortant de ma stupeur ,je dit:
[color=olive]-Euh oui.[/color
Je pointait du doigt une rue et m'y diregeai.

Il avait l'air de revenir sur Terre. Je ne pus m'empêcher d'esquisser un sourire amusé. C'est vrai que je me battais bien, mais en même temps quand depuis quinze ans on lutte pour survivre dans les rues, on apprend à se forger une armure mentale et physique.
- Euh...oui.
Il m'indiqua une rue en face de nous avant de marcher dans la direction qu'il me montrait. Je le suivis en jetant un œil aux alentours. Personne de menaçant, cette baston aura été la seule et unique de la journée. Le ciel s'assombrissait à vue d’œil et des nuages voilaient la pleine lune qui commençait à se faire voir. Je suivais Oz, restant un peu derrière lui pour dire de garder mes distances. Mais je fus forcé de me rapprocher de lui, enfin, plus précisément je lui sautai dessus quand à peine s'était il engagé sur le passage piéton qu'un chauffard roulant à pleine vitesse klaxonna bruyamment.
- 'Tention !
Je me jetai sur le garçon devant moi pour le pousser sur le trottoir, hors d'atteinte. La voiture folle nous manqua de justesse. Ouf, c'était moins une ! Je me retenais d'injurier le conducteur mais à quoi bon il était déjà loin et se fichait pas mal de mon avis. Une foule se dirigeait vers nous, et nous fumes bientôt pris dans le tumulte de la ville. Je finis par lui agripper la main fermement pour me diriger vers la rue que nous devions emprunté. Sortant de la masse de gens qui couraient presque sur le trottoir désert quelques secondes auparavant. On aurait dit que la nuit paniquait la population et que chacun se hâtait de rejoindre son chez soi. Je me rappelai les rumeurs sur les démons et autres vampires buveurs de sang que Mystery City abritait, mais balayai cette pensée bien vite. Je lâchai la main de Oz en lui tendant un petit sourire compatissant.
- Ville de dingues ! lâchai-je soudain.
Je le fixai un moment, le détaillant méticuleusement. Puis avançai dans la petite rue sombre dont seul la lumière grésillante d'un lampadaire éclairait les parois. Sombre, froide, déserte, la petite ruelle nous faisait face. Un chat noir la traversa dans un miaulement rauque en faisant tomber une poubelle. L'effervescence de la foule s'éloignant cessa quand tout le monde, sauf nous deux, s'étaient enfermé dans son immeuble. Un petit vent froid me caressa le visage, m'arrachant un frisson à la fois de froid et d'effroi.
- C'est glauque... déglutis-je.

J'était tout a fait d'accord avec elle.
-Plus que glauque...
J'haussais les épaules.
-Ah et merci,grâce a toi je ne suis pas mort écrasé sous une voiture.
Franchement l'innatention dont je fesais preuve par moment!
J'aurais du faire plus attention.J'attrapais la main de Jill.
-Prête pour une course ?
Je n'attendais pas sa réponse et l'entrainai avec moi alors que je courais vers la ruelle .

- Plus que glauque...
Tellement que je n'étais même plus sure de vouloir traversé, la peur au ventre. Non mais je n'allais pas me dégonfler aussi rapidement !
- Ah et merci,grâce a toi je ne suis pas mort écrasé sous une voiture.
Un sourire amusé se dressa sur mon visage et je tournai la tête vers lui, mes cheveux noirs balayant mes joues.
- Pa d'quoi !
A vrai dire, ça m'aurait un peu ennuyer de le laisser mourir si bêtement, j'aurais fait comment pour dormir cette nuit moi ? Et puis il n'avait pas l'air bien méchant, je n'abandonnais pas à leur sort des personnes sympathiques et qui ne m'avaient encore rien fait subir.
- Prête pour une course ? demanda-t-il d'une voix espiègle en saisissant ma main qui se resserra d'elle même entre ses doigts.
Je n'eus pas le temps de répondre qu'il s'élançait à tout vitesse dans la ruelle, courant à vive allure pour atteindre les quatre-vingt mètres nous séparant de la sortie. Je fus emportée par son élan puis me pris à la course et sprintai comme une athlète olympique toujours en enserrant sa main ce qui, avouez-le, n'était pas pratique, pratique. Une fois sortis de l'affreux endroit, nous débouchâmes sur une horizon de jardins entretenus, passant de l'avenue malfamée à une cour de résidence très chic. Essoufflée, je tentai de scruter l'endroit malgré l'obscurité de la nuit qui se faisait bien présente maintenant... La beauté des lieux me frappa, j'avais l'impression d'avoir changé de planète. Ma mâchoire du bas se décolla et je contemplai les sombres jardins complètement éberluée.

Je ris en la voyant si stupéfaite.
[color=olive]-Viens ma maison est un peu plus loin.[/color
Je lui souris et comme je n'avais pas lâcher sa main ,je l'entrainer plus tranquillement cette fois vers mon pavillons.Tout en bois sombre,je l'adorais c'était ma maison,même si le fait qu'une des chambres ressemblait a celle que ma mère avait avant ce qui me rendait triste.

- Viens ma maison est un peu plus loin, ria-t-il devant la tête que je tirais.
Il m'entraîna dans les jardins avant de rentrer dans une cour, nous passâmes de grandes grilles puis je pus apercevoir un magnifique pavillon de bois, dans l'obscurité il prenait un côté intimidant. La bâtisse s'élançait vers le ciel et devait comporter plusieurs étages. Toujours en me tirant à sa suite, sa main dans la mienne, Oz grimpa les marches du perron, un grand sourire étalé sur le visage. Impressionnée, je le précédai en laissant échapper un sifflement admiratif.
- C'est...incroyable !
Moi qui n'avais jamais rien connu d'autre que la cabane mangée des termites perdue à l'orée de la forêt, j'étais émerveillée par l'endroit. Oz devait être quelqu'un de plutôt important, et j'aurais parié qu'il avait un titre quelconque. Je ne l'enviais pas pour autant, je ne détestais pas ma condition, et les fillettes prétentieuses, se pavanant comme des princesses dans les rues, m'avaient toujours fais pitié. Le garçon n'avait rien d'arrogant, c'était déjà ça. Il faisait certainement parti d'une riche famille mais ne me l'avait pas précisé, ce qui prouvait qu'il ne prenait pas la grosse tête. Un corbeau croassa dans un des arbres entourant le pavillon et m'arracha un sursaut, mes doigts se resserrant autour de ceux du blondinet. La petite brise glaciale de tout à l'heure me fouetta le visage et je frissonnai. Je souris à Oz en attendant qu'il m'invite à rentrer.

J'ouvrais la porte rapidement en prononçant quelque mois que Jill n'entendit pas.Je lui fît signe de rentrer.L'entrée était blanche,avec des meubles en bois sombre.Dans l'entrée deux porte,une menant dans le salon principal et l'autre dans la cuisine.Dans le salon un escalier menant a l'étage.Dans la cuisine une porte menant sur la terrasse.J'entrais après elle et l'emmenais dans le salon.


Mon salon était noir et blanc,je lachais la main de Jill et m'asseyais dans le canapé.

Oz grommela quelque chose en ouvrant la porte, il me fit entrer et me suivit, puis m'emmena dans le salon. Je n'eus que le temps d'apercevoir un grand escalier. Le salon était une exact réplique des premières pages de magazine de décoration. Ma mâchoire du bas se décrocha alors que Oz allait s'assoir. Répondant à l'invitation muette, j'allai m'assoir près de lui docilement, me recroquevillant sur moi-même, complètement perdue.

Je lui sourit,elle n'était pas trop a l'aise.
Je me levais du canapé et dit
-Euh..Tu veut manger ou boire quelque chose ?

Je partis dans la cuisine,je savais que je l'entendrais même de la cuisine.Je me servis un verre de vin.



J'aimais bien ma cuisine,qui fesait ancienne.J'avoue que tout ce qui était ancien me plaisait.

- Euh..Tu veut manger ou boire quelque chose ? fit-il en levant et se dirigeant vers une pièce voisine.
Je restai clouée sur le fauteuil, observant la pièce avec de grands yeux ronds.
- C-ce que tu v-veux...bredouillai-je lamentablement.
Je ne me sentais pas du tout à ma place. Mon ventre gargouilla bruyamment et rajouta une dose supplémentaire à mon malaise soudain. Je trifouillai la fermeture de mon sweat pour dire de fixer mon attentions sur une seule chose.

J'ouvris le frigo.Yes! Je sorti du frigo des patisseries en tout genre.Je les posais sur la table basse du salon,retournait dans la cuisine ,servit deux verres de jus d'orange,oubliant le vin que j'avais servi et qui resta sur l'un des meubles de la cuisine,j'emmenais les verres dans le salon en tendit un a Jill et m'asseyais dans le fauteuil en fasse d'elle.Sans faire tomber mon verre bien sûr.

Il revint avec des diverses pâtisseries, les posa sur la table basse devant moi et s'assit sur le fauteuil d'en face. Il nous servit un verre de jus d'orange et me tendis le mien. Je murmurai un "merci" en attrapant le verre à deux mains. Je contemplais pendant un long moment le liquide orange puis me décidai à boire, mon estomac me tiraillant furieusement, n'ayant rien mangé depuis le matin même. Le jus de fruit répandit son acidité dans ma gorge et mes papilles frétillèrent,pas habituées à ce genre de chose, si futile soit elle pour Oz, moi à part de l'eau et du pain sec...je n'avais jamais rien gouté. Contemplé des chocolateries et ouverts de grands yeux devant les vitrines colorées de bonbons. Je fis le tour des gâteaux devant moi, puis pris une tartelette aux fraises, pour mordre dedans à pleines dents, affamée. Je souris discrètement au blondinet devant moi, s'il mangeait ça tous les jours, il avait une chance folle parce que c'était drôlement bon !

Je souris,en la voyant gouter une des patisseries.Dire que moi j'y était habitué,ses vrai que c'est bon mais elle avait l'air de trouvé sa merveilleux.
-Je voit que tu ne dois pas en manger souvent.
Je ris legerment et attrapais un mini-éclair a la vanille,je mordis dedans.

Il me sourit et pouffa légèrement:
- Je vois que tu ne dois pas en manger souvent !
Effectivement, non. Même pas souvent, jamais. J'avais toujours eu l'habitude de voler de l'argent ou des fruits sur le marché ou dans la rue. Avec l'argent, j'achetais de la viande et des médicaments pour ma belle mère, vieille et malade. Je me contentais moi, des restes dans les poubelles ou de bon fruits juteux dans les vergers. Je me souvint de cette fois où Kris et moi avions forcé un grillage et pénétrai dans un jardin privé. Nous nous y étions donné à coeur joie, dévorant tout sur notre passage. Nous revenions de deux jours de marches pour aller chercher de l'eau et n'avions rien avalé depuis deux jours. Je me souvins des fraises des bois de la forêt, du lait de la ferme et des poires du verger. J'étais une vraie fouine à l'époque, rusée comme un renard et discrète comme une souris. Repenser à tout ça me fit mal au coeur et évoquer Kris me rappela sa terrible perte, son assassinat affreux par prince en balade qui l'avait fouetté à mort sous mes yeux, m'avertissant que les miséreux finiraient tous de la sortes... Je m'arrêtai là, ne voulant pas me revoir hurler des pleurs, prier le ciel de me rendre mon seul ami et... le venger si monstrueusement. Je savais être monstre. Mais tout cela, je n'en pipa rien à Oz, il ne devait pas savoir. Rien. Je finis ma pâtisserie tranquillement puis soupira d'aise quand mon ventre ravis cessa de me torturer. J'offris un sourire au garçon, mais je ne savais que lui dire:
- Merci.
Simple. Précis. Rien à y redire.